Le glossaire

(temps de lecture moyen : 2 min)

Le glossaire est un document ou une partie de document définissant les termes métiers clés.

Sans glossaire, le Business Analyst court plusieurs risques majeurs :

Une erreur de compréhension terminologique peut avoir des répercussions plus ou moins graves sur la qualité, les coûts et les délais de livraison de la solution cible.

Le Business Analyst a donc la responsabilité de tenir à jour un glossaire, listant les termes et leurs définitions afin de fournir un langage commun utilisé pour communiquer et échanger des idées.

Ce glossaire doit être connu de et accessible à tous les contributeurs du projet.

Les éléments du glossaire

Tous les mots et expressions utilisés n’ont évidemment pas pour vocation à figurer dans le glossaire.

Par contre, celui-ci doit être renseigné si :

  • Le terme / l’expression est spécifique à un domaine métier ;
  • Il y a plusieurs définitions possibles d’un même mot ;
  • La définition métier au sein de l’Organisation diffère de celle communément admise ;
  • Il y a un risque de malentendu ou d’incompréhension lié à l’utilisation d’un terme. Par exemple, on entend de plus en plus souvent certains clients formuler leur besoin d’innovation en employant à contre-sens l’adjectif “disruptif”.

 

Quand doit-on initialiser et compléter le glossaire ?

Celui-ci doit être initialisé dès le tout début du projet : dans le cahier des charges par le Business Analyst si celui-ci est sollicité comme assistance à la maîtrise d’ouvrage, dans la feuille de route en collaboration avec le chef de projet, et bien évidemment dès la rédaction des spécifications fonctionnelles générales.

Le glossaire est un document vivant, il est alimenté à n’importe quelle étape du projet.

De plus, le Business Analyst ne doit pas hésiter à corriger des définitions au fur et à mesure, et à vérifier l’impact de ces modifications sur les conclusions et spécifications déjà livrées. Il peut en effet arriver qu’une meilleure compréhension d’un terme métier jette une nouvelle lumière sur certains sujets, et qu’il soit nécessaire de revenir en arrière pour corriger le tir.

N’oubliez pas : plus on corrige tard un défaut, plus cela coûte cher !

Mes 4 recommandations pour un glossaire de qualité

  • Les définitions doivent être les plus courtes possible, claires et non ambiguës
  • Les acronymes doivent être explicités dans leur version longue, mais également définis clairement.
  • Les contributeurs doivent pouvoir accéder facilement à la dernière version livrée du glossaire ;
  • Sa mise à jour doit être limitée aux seuls contributeurs autorisés, qui filtrent les demandes d’ajout et de mise à jour.
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