[VIDEO] Episode 1 – Le Quotidien d’une Business Analyst – Le Premier Jour

Vous êtes Business Analyst aspirant, débutant ou junior – ou tout simplement curieux de savoir à quoi correspond le quotidien de ce métier dans la vraie vie ? Alors suivez-moi pas à pas et en vidéo à partir du démarrage de ma nouvelle mission ;). 

Dans ce premier épisode, je vous parle de la logistique du début de mission. 

Retranscription de la vidéo ci-dessous pour celles et ceux qui préfèrent lire 😉

 

Bonjour à toutes et à tous,

Bienvenue sur bestofbusinessanalyst.fr.

Je vous l’avais annoncé avant mes vacances, j’ai décidé de faire une série de vidéos qui vous montre le quotidien d’un business analyst. Alors pour cette première vidéo, je me suis tout de suite confrontée à une problématique importante qui est la confidentialité. Comment faire pour vous transmettre malgré tout une information que vous puissiez réutiliser ? J’ai un peu réfléchi pendant mes vacances, et je pense que le format que je vais utiliser, ce sera de vous donner les grandes lignes de mes activités et éventuellement de mes livrables – sans vous donner trop d’informations, encore une fois parce qu’elles sont confidentielles 😉 – mais à chaque fois, en fait, il y a des thématiques qui émergent, qui sont intéressantes, et je pense que chaque vidéo va ainsi être dédiée à une thématique en particulier.

Aujourd’hui, la première thématique que je vais aborder sera donc : la logistique du début de mission.

Pour vous faire un portrait très rapide de cette mission : elle se déroule auprès d’un grand compte, que je connais car j’ai déjà travaillé pour cette entreprise, mais dans un autre service, donc le service que je rejoins ne m’est pas du tout familier, je ne le connais pas, je ne connais pas les personnes qui y travaillent, ni leurs produits et services, et je ne connais pas non plus leurs méthodes de travail, leur organisation. J’avais, avant de commencer cette mission, bien entendu rencontré le client à deux reprises, et donc je savais l’objectif qui était poursuivi. Par contre c’est pas du tout mature, et c’est tout l’intérêt de cette mission : il faut partir d’une idée pour en faire quelque chose de très concret. C’est un produit, un livrable qui est à mi-chemin entre les systèmes d’information et la compréhension des systèmes d’information, mais également le marketing, le commercial, la communication, donc c’est vraiment très enrichissant.

L’autre sujet très intéressant pour moi est que la méthodologie utilisée est la méthodologie SAFe. Je vous l’avais déjà dit dans la vidéo précédente, c’est une méthodologie que je ne connais pas, c’est agile (c’est un projet géré en agile), en fait toute l’organisation de ce service est agile, c’est à dire que les collaborateurs ne sont pas organisés de manière traditionnelle par responsabilités, c’est une organisation en râteau avec des pôles de compétences, et donc des expertises qui travaillent ensemble. C’est quelque chose que je ne connaissais pas, c’est la première fois que je travaille dans une telle organisation, donc ça, c’était un autre sujet très intéressant pour moi.

Alors sachant cela, c’est à dire sachant que j’avais des lacunes de connaissances sur cette méthodologie, avant de partir en vacances je me suis acheté une grosse bible sur la méthodologie SAFe en étant totalement et naïvement persuadée que j’allais pouvoir potasser ça pendant mes congés 😉. Et ça n’a évidemment pas du tout été le cas puisque je n’ai pas ouvert le livre…, et je suis donc arrivée lundi sur cette nouvelle mission sans connaître davantage la méthodologie SAFe.

Ce n’est pas grave, j’ai amené mon livre – j’en ai un certain nombre – et je l’ai amené avec moi pour mon premier jour de mission, pour le consulter au fil de l’eau si le besoin se faisait sentir. Alors ça, c’est pour vous donner le contexte, pour vous dire : voilà, effectivement, quel que soit notre expérience en business analyse, il y a forcément des sujets qu’on ne maîtrise pas un moment ou à un autre, il ne faut pas hésiter à être curieux, à se cultiver, à aller chercher l’information, à lire tout au long de la vie, et ne pas s’arrêter à la fin de ses études supérieures. Il faut continuer parce que de toute manière, le monde autour de vous change et un Business Analyst doit vraiment être capable de de comprendre le monde qui l’entoure donc ça ne s’arrête pas le moment du diplôme.

Je ferme la parenthèse – la thématique du jour c’est la logistique de début de mission 😉 !

Selon les entreprises, quand vous arrivez la première journée, vous avez soit déjà un poste de travail, un bureau dédié, vous avez peut-être déjà une adresse mail qui a été créée, votre compte aussi, vous avez aussi reçu votre badge (en fonction de la taille de l’entreprise) etc…

Dans d’autres entreprises, ça se fait un peu « à l’arrache », quand vous arrive. Donc c’est panique à bord, il faut tout créer (panique à bord ou pas d’ailleurs, parfois c’est juste l’habitude de le faire quand le consultant arrive). Donc en ce qui me concerne, je suis dans cette entreprise que je connais, et je sais que c’est très compliqué d’avoir les accès, surtout que c’est l’été, donc les personnes signataires ne sont pas là. J’arrive donc avec strictement « rien », j’ai du amener mon ordinateur personnel, je n’ai pas les accès site, donc je dois demander à ce qu’on vienne me chercher, je n’ai pas d’accès Windows, je n’ai pas d’adresse mail – en tout cas pas d’adresse mail du client puisque c’est souvent une bonne pratique d’avoir une adresse mail interne, surtout dans le cas d’une mission qui dure un certain temps. Je n’ai même pas d’accès internet, et je travaille totalement en local sur mon disque dur.

Alors la bonne nouvelle quand on est Business Analyst, c’est que ça n’est pas très grave, ça n’est pas comme pour un développeur informatique qui ne peut strictement rien faire sans accès. Quand on est Business analyst, au début du moins, on peut travailler sans accès. C’est un petit peu plus compliqué bien sûr, mais c’est tout à fait faisable.

Je vous expliquerai d’ailleurs dans la prochaine vidéo suivante comment on fait au début pour travailler sans ses accès, comment on fait pour lancer l’élicitation c’est-à-dire la phase de collecte de l’information qui est nécessaire à la compréhension de sa mission.

Voilà, pour cette première vidéo j’en ai terminé. C’était vraiment un avant-goût pour vous montrer les tous débuts d’une Business Analyst sur une nouvelle mission – un BA prestataire en tout cas. Un certain nombre d’entre vous m’a en effet fait remarquer qu’ils étaient eux aussi BA bien que salariés (NB : je voulais bien entendu dire en emploi fixe chez le client final, et non consultant salarié en cabinet de conseil ou ESN), donc c’est un petit peu différent. C’est vrai – comme je suis moi-même prestataire et que je l’ai toujours été, j’ai tendance à avoir ce biais de vous présenter les choses du point de vue d’un Business Analyst prestataire qui change régulièrement de client. Donc là effectivement – pour vous qui me regardez, si vous êtes déjà embauché, vous ne connaissez pas ce genre de péripéties de début de mission que connaissent les BA prestataires comme moi 😉.

Donc la prochaine vidéo sera axée sur « comment fait-on pour comprendre un petit peu mieux l’objectif et le périmètre de sa mission quand celle-ci se résume à – au grand maximum – deux phrases », ce qui est à peu près mon cas.

A bientôt et bon courage pour celles et ceux qui recommencent le travail après leurs congés d’été !

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Alice Svadchii
Alice Svadchii
Auteure du blog et Business Analyst enthousiaste
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Alice Svadchii

Formatrice, coach, conférencière et productrice de contenus enthousiaste !

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