[VIDEO] Les techniques de collecte de l’information (Part 1)

“De quelle manière puis-je collecter une information exhaustive, fiable et vérifiée?”
Si vous vous posez cette question, bonne nouvelle, des techniques existent, et vous devez absolument les connaître pour les utiliser à bon escient, en fonction du contexte et de vos objectifs.
Cette vidéo fait le point sur les 10 principales techniques d’élicitation, que tout Business Analyst devrait avoir dans sa boîte à outil.
– 1ère partie (5 techniques) –

Et pour celles et ceux qui ne veulent pas regarder l’animation (dommage pour vous…), voici la retranscription de la vidéo:

Bonjour à toutes et à tous!

Dans cette vidéo nous allons passer en revue les 10 principales techniques d’élicitation dont le Business Analyst dispose. Même s’il ne s’agit ici que d’introduire ces techniques, le sujet est assez long donc je l’ai scindé en deux vidéos distinctes.

Une question qu’on se pose tous en tant que Business Analyst est : « De quelle manière vais-je pouvoir collecter une information fiable et vérifiée, qui me servira ensuite de base pour analyser les besoins, puis recommander et décrire la solution cible la plus appropriée ? ».

Notez que cela peut bien entendu être n’importe quel type de solution : une application informatique, une cartographie ou une redéfinition de processus, la définition d’une stratégie de gouvernance métier, le développement d’un nouveau produit ou service etc…

Voici donc les techniques les plus utilisées :

  • Brainstorming
  • Jeux collaboratifs
  • Analyse documentaire
  • Sondage/questionnaire
  • Interview

Ce sont les 5 premières techniques que je vais aborder dans cette vidéo

  • Observation de l’activité
  • Focus group
  • Workshop
  • Prototypage
  • User stories

Ces 5 autres techniques seront décrites dans une deuxième vidéo.

Le Brainstorming

C’est un excellent moyen pour favoriser la réflexion créative autour d’un problème. Le but du brainstorming est de produire de nombreuses idées nouvelles et d’en extraire des thématiques pour une analyse ultérieure plus approfondie. En output, on obtient ainsi une liste d’idées résolvant un problème, dont la pertinence est notée par les participants eux-mêmes.

Voir aussiDesign Thinking, Lean Startup et Agile : quelle est la différence ?

Les jeux collaboratifs

ils encouragent la collaboration participative dans le but de construire conjointement une solution répondant à un problème. Le but est que les participants partagent leurs connaissances et leur expérience d’une manière créative et ouverte, en confrontant leurs points de vue de manière ludique – ce que ne permet pas une technique plus « classique ». A l’issue d’un jeu collaboratif, l’animateur et les participants examinent les résultats et déterminent ensemble les décisions ou les mesures qui doivent être prises.

L’analyse documentaire

Elle est utilisée pour recueillir des informations métier facilitant la compréhension du contexte du projet, de l’organisation, du marché ou encore des contraintes réglementaires. L’analyse documentaire se fait tout simplement en lisant et en examinant les documents disponibles, sans restriction pourvu qu’ils facilitent la compréhension du Business Analyst. Le « document » est vu comme un jeu d’informations, sous quelque forme que ce soit (écrite, enregistrement sonore, vidéo, base de données, présentation, graphique…).

Sondage / questionnaire

Ils sont utilisés pour recueillir des informations métier structurées sur un temps relativement court. Vous connaissez tous ce genre de support. Il s’agit d’une liste de questions envoyée à un groupe de personnes sélectionnées au préalable en fonction des objectifs du sondage. Celui-ci peut être soumis aux participants par écrit, par téléphone ou encore en face à face.

Les questions posées sont de deux types : fermées et ouvertes. Les questions fermées sont posées quand on veut des réponses issues d’une liste prédéfinie, par exemple oui / non, liste à sélection multiple, classement dans un certain ordre etc. Les questions ouvertes permettent de recueillir des informations plus qualitatives. Cependant, elles sont plus compliquées à analyser et à retraiter car elles ne sont pas structurées et peuvent être imprécises, subjectives ou encore ambiguës.

Voir aussi : Registre des contributeurs

L’interview

Cette approche se fait en face à face, par téléphone ou par tout autre moyen permettant d’échanger en temps réel verbalement et/ou visuellement. Naturellement, le face à face est de loin le plus recommandé, car le Business Analyst peut agir et réagir en fonction de la communication non verbale de son interlocuteur – laquelle représente, rappelons-le, 80% de la communication globale.

Voir aussiSavez-vous persuader efficacement vos interlocuteurs ?

Il y a deux types d’interviews :

  • l’interview structuré, c’est-à-dire déroulé sur la base de questions préparées à l’avance,
  • et l’interview libre, pendant lequel le Business Analyst – bien que poursuivant un objectif précis – va adapter ses questions au contexte de la conversation.

Dans la pratique, on peut mixer ces deux formes d’interviews pour se laisser de la flexibilité au cours de l’entretien.

J’en ai terminé avec cette première vidéo présentant les techniques d’élicitation. La seconde partie vous présentera les autres techniques les plus courantes que sont l’observation du poste de travail, les focus groups, les workshops, les prototypes et les user stories.

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Alice Svadchii
Alice Svadchii
Auteure du blog et Business Analyst enthousiaste
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Alice Svadchii

Formatrice, coach, conférencière et productrice de contenus enthousiaste !

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